jueves, 20 de abril de 2006

رباعيات عمر
Rubaiyat Omar Khayyam
Poème du grand Poète Persan

Ah ! malheur à ce cœur d’où la passion est absente,
Qui n’est pas sous le charme de l’amour, joie du cœur !
Le jour que tu passes sans amour
Ne mérite pas que le soleil l’éclaire et que la lune le console.

Tu n’as pas aujourd’hui de pouvoir sur demain ;
L’anxiété du lendemain est inutile.
Si ton cœur n’est pas insensé, ne te soucie même pas du présent ;
Sais tu ce que vaudront les jours qu’il te reste à vivre ?
Comme l’eau du fleuve ou le vent du désert,
Un nouveau jour s’enfuit de mon existence…
Le chagrin ne fit jamais languir ma pensée, à propos de deux jours :
Celui qui n’est pas encore, celui qui est passé.

Ce que la plume a écrit ne change jamais ;
S’en désoler ne procure qu’une tristesse profonde ;
Même en subissant l’angoisse toute sa vie,
Tu n’ajoutes pas à celle-ci une goutte de plus.

L’amour qui n’est pas sincère est sans valeur ;
Comme un feu presque éteint, il ne réchauffe pas.
Le véritable amant, pendant des années, des moins, des nuits, des jours,
Ne goûte ni repos, ni paix, ni nourriture, ni sommeil.

Ne laisse pas la tristesse t’étreindre
Et d’absurdes soucis troubler tes jours,
N’abandonne pas le livre, les lèvres de l’aimée, et les odorantes pelouses
Avant que la terre te prenne dans son sein.

1 comentario:

Margarida V dijo...

mismo si mi frances no es el mejor del mundo, me encantaron estas palabras. :)