miércoles, 3 de mayo de 2006

Clasificación mundial de la libertad de prensa 2005
Algunas democracias occidentales retroceden

Estados Unidos pierde más de veinte puestos
Reporteros sin Fronteras publica su cuarta clasificación mundial de la libertad de prensa. En la cola del pelotón, Corea del Norte (167 y última posición), Eritrea (166) y Turkmenistán (165), constituyen auténticos agujeros negros de la información. En estos países, no existe prensa privada y la libertad de expresión es nula. Los periodistas de los medios de comunicación oficiales no hacen otra cosa que reproducir la propaganda del Estado. Cualquier desviación se reprime severamente. Una palabra de más, un nombre mal ortografiado, un comentario que se desvíe de la línea oficial pueden llevar a un periodista a la cárcel, o atraer sobre él la furia del poder. Acoso, presiones psicológicas, intimidaciones y vigilancia permanente, todo está entonces admitido.

Asia oriental [Birmania (163), China (159), Vietnam (158), Laos (155)], Asia central [(Turkmenistán (165), Uzbekistán (155), Afganistán (125), Kazajstán (119)] y Oriente Medio [Irán (164), Irak (157), Arabia Saudí (154) y Siria (145)], son las regiones más difíciles del mundo para el ejercicio de la libertad de prensa. En estos países, la represión de las autoridades, o la violencia ejercida contra la prensa por grupos armados, impiden que los medios de comunicación se expresen libremente.

Irak (157) ha descendido en relación con 2004, a causa del empeoramiento de la situación de seguridad de los periodistas. Al menos 24 profesionales de los medios de comunicación han muerto en el país desde el comienzo del año 2005, haciendo del conflicto el más asesino desde el final de la Segunda Guerra Mundial. En total, han matado a 72 periodistas y colaboradores de los medios de comunicación desde el comienzo de la guerra, en marzo de 2003.

En cambio, son cada vez más los países africanos o latinoamericanos [Benín (25), Namibia (25), El Salvador (28), Cabo Verde (29), Isla Mauricio (34), Mali (37), Costa Rica (41) o Bolivia (45)], que acceden a posiciones muy honorables. [Lea + ]Vía Link RSF
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2 comentarios:

Anónimo dijo...

bonjour mon ami.comment ça va.
voilà un article saillant qui met en exergue les entraves d'un travail de journalisme serein.

Maroc - Rapport annuel 2006

En 2004, les autorités marocaines avaient montré quelques signes encourageants pour la liberté de la presse. Cette avancée fut de courte durée. Deux journalistes ont été incarcérés en 2005 pour "diffamation". L’un d’eux, Anas Tadili, directeur de l’hebdomadaire Akhbar Al Ousboue, était toujours emprisonné au 1er janvier 2006. Une dizaine d’autres plaintes contre lui sont en cours d’instruction. Le second, Abderrahmane El Badraoui, ancien directeur de l’hebdomadaire Al-Moulahid Assiyassi, a bénéficié d’une grâce royale, le 15 décembre 2005, après trois ans et demi de détention dans des conditions difficiles.

D’autres moyens sont également utilisés par le pouvoir pour faire taire les voix dissidentes. Deux hebdomadaires arabophones Al Hayat al Maghribia (La vie marocaine en arabe) et Asharq (L’Est) ont été suspendus en janvier 2005, pour une période de trois mois. Et pourtant, les journalistes marocains restent relativement libres d’exercer leur métier. Tant qu’ils ne franchissent pas les lignes rouges fixées par le Palais royal : à savoir, la question territoriale (le Sahara occidental), la question politico-religieuse (tout ce qui touche au roi) ainsi que les différents trafics dans lesquels sont parfois impliqués de hauts responsables du Royaume.

Le journaliste Ali Lmrabet a été condamné à dix ans d’interdiction d’exercer son métier au Maroc et à une amende de 50 000 DH (4500 euros) par la cour d’appel de Rabat, le 23 juin 2005 pour un sujet concernant les Sahraouis de Tindouf. Il a été régulièrement harcelé et suivi par les services de renseignements marocains lors de ses déplacements au Maroc. Hassan Rachidi, directeur du bureau d’Al-Jazira à Rabat, a été menacé de mort après la diffusion sur la chaîne qatarie d’un reportage sur des manifestations étudiantes dans le Sahara occidental. Les conditions de travail dans cette zone sont particulièrement difficiles pour les professionnels des médias qu’ils soient locaux ou étrangers. Plus de dix journalistes y ont été agressés, interpellés ou encore expulsés en 2005.

Par ailleurs, l’hebdomadaire Al Jarida Al Oukhra a reçu un "avertissement" du directeur du protocole et de la chancellerie, Abdelhak El Mrini, après la parution, le 6 avril 2005, d’un dossier sur la vie quotidienne de la princesse Lalla Salma, épouse du roi. Noureddine Miftah et Maria Moukrim, respectivement directeur de publication et journaliste de l’hebdomadaire Al Ayam, ont été convoqués par le procureur du roi après la publication d’un dossier sur le harem royal. Le journal TelQuel a été condamné par le tribunal de Casablanca en première instance à deux amendes pour deux affaires différentes d’un montant total de 1 960 000 DH (180 000 euros) au total. L’hebdomadaire a été condamné, le 29 décembre 2005, à 800 000 dirhams (72 000 euros) d’amende en appel du 1er procès. Ahmed Benchemsi et Karim Boukhari, respectivement directeur de la publication et chef des actualités, ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis. Ces amendes peuvent mettre en péril la survie même de ces publications.

Dans le même temps, le Centre européen de recherche, d’analyse et de conseil en matière stratégique (ESISC), basé à Bruxelles, a porté plainte contre Le Journal Hebdomadaire. Motif invoqué : la publication d’un dossier mettant en cause l’objectivité d’une étude réalisée par l’organisation belge sur le Front Polisario, un mouvement sécessionniste du Sahara Occidental. Le procès devrait se tenir au début de l’année 2006.

Anónimo dijo...

To all bloggers of the world and blog readers:
Bloggers are being arrested in Egypt.
http://www.manalaa.net
the story with pictures is in this blog
http://misrdigital.blogspirit.com/

names of the detainees are in this blog

http://mabadali.blogspot.com/2006/04/blog-post_28.html

a collection of news sources having details about the oppression

http://harakamasria.org/node/6047